Texte · Un éclaireur aveugle

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Si un jour on me demandait ce que je ressens pour toi, je réserverais toute une vie à écrire cet ouvrage que je ne pourrais jamais achever. Si j’avais plusieurs vies, peu importe la quantité, en premier lieu et avant même de respirer, je consacrerais chacune d’entre elles à te chercher.

Si je ne t’avais jamais rencontré, je serais restée la même fille, aveugle. Je ne me serais jamais acharnée à faire ce qui me plaît au profit de ce qui ne me plaît plus. J’aurais eu la mauvaise habitude de me retrouver quelques nuits seule entre deux trottoirs, à me poser des questions inutiles. Je me trouverais juste bonne à ne plaire qu’avec mon corps et mes yeux, avec mes hanches et mes lèvres. Je n’aurais jamais trouvé de muse. Je resterais à jouer toute la journée et à pleurer sur des choses qui n’existent plus. J’aurais peut-être même choisi de renoncer à comprendre qui je suis, si je ne t’avais jamais rencontré.

Même si tu dois finir à l’autre bout de la Terre ou de l’espace, je laisserais tout tomber pour te rejoindre. En faisant cela, j’abandonnerais toutes mes ambitions, mais je réaliserais mon rêve.

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« Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n’est pas impossible que tout le monde ait tort. »
– Gandhi.

« L’atelier de Ceryse » est un site internet dans lequel sont regroupés tous mes travaux : écriture, journalisme, communication.

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