L’été est enfin arrivé ! Avec ces températures qui grimpent, le meilleur moyen de rester en bonne santé est de boire de l’eau. Mais pourrons-nous toujours nous hydrater à satiété d’ici 2050 ? Est-ce vrai que nous manquons un peu plus d’eau chaque année ?

En France : qui consomme quoi ?

« La France prélève en moyenne 33 milliards de mètres cubes d’eau par an sur les près de 208 milliards disponibles en moyenne chaque année dans les cours d’eau, les lacs ou les nappes, selon le ministère de la Transition écologique. » Oui, c’est énorme ! Comment pourrait-on affirmer que l’on est en manque d’eau ? Une partie de la réponse se trouve dans la répartition de cette ressource. En effet, près de la moitié de cette réserve sert à refroidir les centrales électriques thermiques. Dans la part de l’eau potable, environ 50 % de celle-ci est destinée à l’agriculture (cultiver et abreuver les animaux) et l’utilisation domestique représente autour d’un quart de cette eau potable, soit environ 150 litres par habitant et par jour.

L’impact environnemental est autant dans la consommation de l’eau que dans l’apport en eau douce renouvelable (2 % en été contre 48 % en hiver).

Vu sous cet angle, il est difficile d’imaginer un monde où l’eau ne coule plus en ouvrant le robinet. Pourtant, la crise de l’eau est bien réelle. À l’échelle nationale, il n’y a qu’à se remémorer l’été 2022, période à laquelle il était impossible de fermer les yeux sur les catastrophes qui ont frappé la France métropolitaine. Tous les départements de métropole ont été restreints d’eau au cours de l’été dernier. Le dérèglement climatique peut supposer qu’au fil des années, l’eau de la planète diminue, mais est-ce vraiment le cas ?

Y a-t-il vraiment moins d’eau ?

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » assurait Antoine Lavoisier à qui nous devons cette célèbre citation. Elle illustre le cycle de l’eau, d’une certaine façon, puisque celle-ci agit comme une boucle éternelle dans laquelle l’eau passe par ses trois états (solide, liquide, gazeux). Puisque l’eau se renouvelle indéfiniment, on ne peut pas dire concrètement que la Terre manquera d’eau un jour. La question concerne plutôt l’eau potable, non polluée.

En période de sécheresse, la dureté des sols est telle que l’eau de pluie (qui peut arriver plus rarement en cette saison mais avec une forte intensité) pénètre moins la terre qui n’est pas assez humide pour s’en abreuver suffisamment. Par conséquent, l’eau stagne à la surface des sols et s’écoule sur les routes, dans les habitations, créant ainsi des inondations plus fréquentes.

Avec le dérèglement climatique, « les pluies risquent d’augmenter ou de diminuer suivant les régions ». De plus, la consommation excessive d’eau puise davantage les ressources dont nous disposons. La directrice générale du Centre d’Information de l’Eau, Marillys Macé, affirmait en août 2022 que « cette pénurie d’eau est due à des années de sécheresse, mais également à un manque d’actions sur le territoire. Elle rappelle, que la principale ressource d’eau sont les nappes souterraines puisqu’un peu plus de 60 % de notre eau potable provient d’une eau souterraine. »

Gérer sa consommation dans son foyer

Bien que la montée des eaux due à la fonte des glaces peut laisser envisager que la planète bleue ne manquera pas d’eau, les ressources en eau douce (alimentées par les nappes phréatiques et les pluies) inquiètent. C’est pourquoi il est important d’économiser l’eau dès maintenant et par de simples gestes, même si l’eau de nos foyers ne concerne pas la plus grande part du gâteau annuel. Ce sont par des petits gestes qu’à notre échelle, nous pouvons aider la planète et transmettre les bons réflexes autour de nous.

Vous trouverez plus d’informations sur l’avenir de l’eau à échelle mondiale sur Futura Sciences. Voici les 5 gestes pour économiser l’eau toute l’année !

By Ceryse

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