Chaque année depuis 105 ans, la France commémore l’Armistice du 11 novembre 1918. Il s’agit d’un accord qui permet d’arrêter les combats en attendant la signature d’un traité de paix. Cet accord met donc fin à la Première Guerre Mondiale qui avait commencé le 28 juin 1914. En cette journée où nous rendons hommage aux soldats morts pour la France, revenons sur ce premier 11 novembre, une date qui n’a rien d’un hasard.
La fin d’un conflit mortel
La « Guerre totale » a été particulièrement mortelle. Le bilan de plus de 9 millions de morts et disparus et de 21 millions de blessés (respectivement 1,4 et 4 millions côté Français) a toujours de quoi nous terrifier aujourd’hui. La plupart des nations de l’Europe y a participé, opposant ainsi les Empires centraux (l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, l’Empire Ottoman, …), la Triple Alliance, aux Alliés (la France, le Royaume-Uni, la Russie, les États-Unis, l’Italie, le Japon, etc. Et donc les trois premiers forment la Triple Entente).
La « Der des der » (que l’on surnommait ainsi dans l’espoir qu’elle fût la dernière…) s’est déroulée sur plusieurs fronts en même temps, s’écoule en plusieurs phases, s’exporte rapidement à travers le monde… Cette guerre à la fois historique et meurtrière a changé la carte politique de l’Europe. Cet affaiblissement du continent favorisera la naissance de certains régimes autoritaires qui chercheront à retrouver leur puissance perdue.
L’accord du 11 novembre 1918
Après plusieurs tentatives de paix échouées, une demande d’armistice est adressée en octobre 1918 aux États-Unis par les Allemands, dont la situation ne les permet plus de continuer ainsi. Les révolutions au sein du pays menées dans des régions et dans son armée contraint l’Allemagne à signer un armistice qui empêche la nation d’entrer en guerre à nouveau. Le 11 novembre est choisi, pour un délai de 36 jours avant la fin officielle de la Première Guerre Mondiale, reconduite plusieurs fois pour finalement tomber le 28 juin 1919.
Des monuments aux morts pour des souvenirs éternels
Dès la fin de la Première Guerre Mondiale est apparue la volonté de construire des monuments aux morts afin de se rappeler de ce qu’il s’est passé. Ces quelque 30 000 monuments construis dans la quasi-totalité des communes Françaises sont les témoins d’une guerre violence qui a impacté une population marquée à jamais par ce qu’elle a traversé.
Ce sont aussi des lieux propices au recueillement et à la transmission du souvenir qui, ainsi, demeurent éternels.