L’an 2024 commence par un faible tsunami survenu au Japon lundi 1er janvier dans lequel 155 séismes ont été recensés. Le plus puissant a été enregistré à une magnitude 7,5 par l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis (USGS). Après le déclenchement de l’alerte tsunami sur toute la côte nord du Japon, le risque a finalement été levé ce mardi matin par l’agence météorologique japonaise.

Ce mardi, le Premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré que les nombreux séismes survenus au Japon depuis lundi 1er janvier après-midi ont causé « de nombreuses victimes et des dégâts matériels importants ». Selon un responsable des autorités du département d’Ishikawa, le mardi 2 janvier à 9h (heure française), « le total des décès a atteint quarante-huit ». De nombreux séismes ont suivi celui de lundi, 155 autres, de magnitude moindre, ont été recensés jusqu’à ce mardi matin.

Du séisme au tsunami

Pour mieux comprendre de quoi il est question, un séisme est un tremblement de terre dont la quantité d’énergie libérée est définie en magnitude et intensité, dont l’importance varie entre 0,1 et 10. Les récents séismes qui ont frappé le Japon n’ont pas causé de tsunami, ce qui n’est pas toujours le cas. Parmi les catastrophes les plus destructrices de l’histoire, les tsunamis sont une série d’ondes de très grande période se propageant à travers un milieu aquatique, provoqués par des séismes ou encore des explosions volcaniques. La hauteur des vagues sur les terrains peut atteindre les 30 mètres.

Un pays très exposé aux risques sismiques

Si le Japon a connu de nombreux séismes et tsunamis au cours de son histoire, c’est en raison de sa situation géographique. Le « territoire montagneux, [la] pluviométrie importante [et la] zone de subduction de plaques tectoniques couplée à une forte densité de population font du Japon un pays très exposé aux risques naturels », explique l’Institut des risques majeurs de Grenoble. « Plusieurs milliers de tremblements de terre » sont enregistrés chaque année sur l’archipel, d’après Morgane Gillard, rédactrice pour Futura Sciences. La majorité d’entre eux sont sans conséquence, mais cela n’empêche pas aux tremblements de terre de se montrer plus violents.

Le plus puissant séisme jamais enregistré dans le pays est survenu le 11 mars 2011 sur la côte Pacifique du Tohoku. Il était de magnitude 9,1 et a engendré un tsunami, en cause de l’accident nucléaire de Fukushima, qui a causé la mort et la disparition de plus de 18 000 personnes.

Le pire évité

De lundi à mardi matin, les violentes secousses qui ont frappé le Japon ont été « nettement ressentie[s] jusqu’à Tokyo, à plus de 300km à vol d’oiseau » de l’épicentre, écrit France Info. Ces tremblements de terre ont engendré un faible tsunami sur les côtes de la mer du Japon, mais « les vagues sont heureusement restées peu élevées ». Le pays se mobilise en ce moment pour sauver le plus de vies possible.

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By Ceryse

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